Un jour la professionnelle est devenue maman…

S’occuper d’enfants c’est une chose… En avoir un, en est une autre.

Je fais parti de ces professionnelles qui ne sont pas « gavés » de s’occuper des enfants… À la limite du masochisme puisque j’en désirais un depuis plusieurs années! J’ai faillit passer à côté puis un beau matin j’ai vu ce trait rose apparaître enfermée dans mes toilettes! (Vous aimez les détails non ? :’-D) . Je n’y croyais pas, un petit être était en train de grandir en moi… C’est à partir de ce moment là que mes journées à la crèche n’ont jamais plus été les mêmes.

Tu arrives au boulot, tu accueilles ce bébé de 5 mois en pensant que bientôt ce sera le tien que tu serreras dans tes bras. Si petit, tu réalises la chance qu’ont ces mères, cette même chance dont tu bénéficiera dans quelques mois…

Mais tout n’est pas tout beau tout rose. Être professionnel de la petite enfance signifie également que tu connais les bons mais également les mauvais moments à traverser avant même d’y être confronté. Cela signifie aussi qu’à présent tous les bons conseils que tu auras donné aux parents, tu devras te les appliquer à toi même. Sans oublier que tu connais toutes les maladies, malformations, désagréments, et j’en passe, qu’une mère et un enfant peuvent subir durant la grossesse, la naissance ou encore la vie de l’enfant. Et là le moindre examen, la moindre échographie ou prise de sang peut tourner au cauchemar… « &Si j’avais ça?! » « &Si mon bébé présente cela?! » « &Si l’examen est mauvais?! » « &Si ce taux est trop élevé?! ». Alors oui, chères mamans professionnelles, vous avez forcément entendu ce fameux « Mais c’est génial! Au moins tu connais déjà tout ça va être super simple pour toi de t’occuper de ton enfant ! » qui doit sûrement, tout comme moi, vous exaspérer tellement ce n’est pas le cas ! Certes, je ne vais pas dire qu’il y a uniquement des mauvais côtés et que nos formations professionnelles ne servent à rien, bien évidemment.. Mais je dis simplement que ce n’est pas si facile, loin de là, d’avoir le savoir parfois.

Après avoir passé 9 mois à me poser mille et une question, après avoir dû me faire à la frustration de ne pas avoir pu dire au revoir aux grands enfants dont je m’occupais et leurs parents (Ben Oui, t’as beau avoir une date de congés pré-natal bizarrement ça ne se passe jamais comme prévu et du jour au lendemain on t’annonces: « Quoi? Vous travaillez avec les enfants? Ah non ça va pas être possible c’est trop risqué.. Zou arrêt jusqu’à l’accouchement non négociable! » Euuuh.. Comment vous dire… La frustration. Je crois que c’est le bon mot! En plus, j’en rajoute pour vous raconter ma vie, tant qu’à faire.. 😀 Je ne retournerais pas dans cette crèche après mon congés car je devrais déménager d’ici peu.. Et là: Summum de la Frustration vous me direz! Et vous aurez raison.. ), après m’être fait une check-list de « En tant que mère, tu ne feras pas ça… » au vu des centaines de mamans que tu as rencontré, soutenu et aidé (je l’espère), jugé même parfois sans m’en rendre compte, après avoir acheté tout ce dont tu auras besoin dans les mois à venir en faisant bien attention à un tas de choses: pas de trotteur, livres à fond, composants et matières des jeux et accessoires, marque des couches, praticité des vêtements, et j’en passe (merci belle déformation professionnelle !), après m’être questionné sur le mode de garde pour finalement me dire que : « Non non et non ma fille n’ira jamais en crèche à 3 mois! », bref après ces longs (ou courts selon où on se positionne) mois de gestation, j’ai mis au monde cet enfant. MON enfant.

Le jour où tout bascule. Tu comprends enfin tout ce que tu avais pu imaginer auparavant en te mettant à la place du parent. Cette fois-ci c’est TOI, c’est TA place, plus besoin d’imaginer : Tu le vis. En direct. Sans détour possible. Et malgré toute la bonne foi que tu avais pu y mettre avant, ce n’est rien face à cette réalité. C’est dur. Intense. Inexplicable. Tu perds tes moyens. Et tes connaissances avec! Tu te sent toute petite face à cet être, inapte, incompétente et tellement seule…

Je n’aborderais pas le soutien et l’accompagnement à l’allaitement tant il est mal fait malheureusement dans encore beaucoup (Trop!) de milieux hospitaliers et médical.

C’est là que vient le moment où les professionnels qui te prennent en charge ont un rôle immense. Ce rôle que j’ai moi même eu auprès de tous ces parents. Putain qu’elle fierté je peux avoir, qu’elle fierté nous pouvons tous avoir ! Rendons nous compte ! Ce qu’on offre à ces mères, ces pères et tous ces enfants… C’est juste fou. Nous, professionnels de la petite enfance, serions nous donc indispensables.. ?! Sans égoïsme, j’en suis persuadée. Aujourd’hui plus que n’importe quand. Parce que aujourd’hui je suis passé de l’autre côté: De la professionnelle à la maman.

&Quel travail… !

Écrit par Grace Viellard

Les coulisses de notre livre

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Ça y est depuis quelques jours notre livre est sorti 🙂 Tu sais le projet qui nous a pris beaucoup de temps et qui a donc fait qu’il n’y avait plus beaucoup d’articles sur ce blog… Et Ben c’était l’écriture d’un livre ! Et je peux te dire que ce projet à été une drôle d’aventure.

Aller viens je vais te la raconter 😉

Lire la suite de « Les coulisses de notre livre »

Mais Pourquoi ?

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Cela fait plusieurs mois que nous n’avons rien publié sur ce blog, pas qu’on l’oubliait ! Non bien au contraire, toutefois, nous avons eu l’opportunité d’un projet qui vous sera révélé d’ici peu 😉

Alors pour ce grand retour, j’ai décidé d’écrire sur un sujet plutôt léger et à prendre au second degré (voir au troisième). Non « Mais pourquoi ils font ça ??? », en tant que professionnels de la petite enfance, nous sommes souvent témoins de scènes très étranges… Qui nous font nous demander dans notre for intérieur « Mais pourquoi il fait ça ?! », il y a des questions auxquelles nous avons des réponses mais cela ne nous empêche pas de rester dubitatifs et d’autres auxquelles on a aucune espèce de réponse mais une chose est sûre c’est qu’après un certain nombre d’années, on a pu observer ce comportement chez beaucoup (trop) d’enfants.

Je vous dévoile mon Top 10 de « Mais pourquoi ils fond ça ???! »

  • Mettent tous leurs doigts dans les trous des Legos [Et en plus ils peuvent rester concentrés sur cette tâche tellement longtemps…]
  • Vider les boîtes de jeux pour se mettre dedans [Bon on a plus ou moins une réponse pour cette expérience mais quand même avouez que c’est bizarre…]
  • Aiment défaire, plus qu’investir les supers parcours moteurs que tu as mis 20min à installer [Bon ça c’est juste ta patience qui en prend un coup…]
  • Jouer à la dînette par-terre alors qu’ils ont une super table avec chaise [Bah oui c’est vrai ça t’investi une fortune dans le matériel, ils pourraient au moins l’utiliser…]
  • Dans la même idée : Faire rouler les voitures sur ton corps alors qu’ils ont un super tapis à voitures [Bon d’un côté cela fait un effet massage, donc on va pas se plaindre…]
  • Coller les gommettes sur la table / Chaise / voir même leur corps au lieu de leur super feuille [Bon ok pour ça aussi on a une réponse, mais décoller les gommettes de la table et des chaises c’est juste pénible, et n’en parlons pas dans leurs cheveux…]
  • Finissent tous la sieste par dormir les fesses en l’air [Ça si quelqu’un a une explication, vraiment je suis preneuse 😉 ]
  • Crient lorsqu’ils sont à l’intérieur et sont hyper calmes dehors [On a aussi la réponse, mais avouez que c’est rageant…]
  • Lèchent toutes les surfaces de la crèche : Vitres, murs, sols, miroir etc. [Ça aussi si quelqu’un à une explication, je la veux bien… Parce que vraiment c’est un vrai mystère pour moi cet engouement…. ahah]
  • Mettent toute ton installation de « Mise en jeu », que tu as mis 20min à installer par-terre en moins de 30secondes [Ça aussi c’est juste ton ego qui en prend un coup ! t’avais mis tant de plaisir à l’installer…]

Vous comprenez maintenant pourquoi j’étais obligée de partager ça avec vous, ces enfants même après 5ans auprès d’eux, restent un grand mystère ! 😉
J’espère que cet article vous aura fait sourire et que dès que vous observerez ces scènes vous aurez une petite pensée pour moi 😉

Et n’hésitez pas à compléter la liste des « Mais pourquoi ils font ça ??? » en commentaire !

Écrit par Coralie Nardeau

La sécurité affective au quotidien 


La sécurité affective … Ah un VASTE  sujet dans lequel on ne sait pas toujours quoi y mettre, ou par quels angles l’aborder.
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de cette notion d’un regard simple. Le regard d’une jeune femme qui n’a pas encore d’enfants. D’une jeune femme qui ne serait pas Educatrice de Jeunes Enfant ou bien professionnelle de la petite enfance. 
On a tous des mamans autour de nous. Elles sont bien-sûr toutes différentes dans leur façon d’éduquer leurs enfants, de leur parler, de les accompagner à l’endormissement, au repas… Elles ont chacune leurs spécificités, leurs particularités ; ce qui rend leur éducation unique! De  même chaque enfant répond à sa façon à l’éducation qui lui ai donné. 

Aussi… La notion de sécurité affective est abordée différemment selon les foyers. 

Rentrons un peu dans le VIF du sujet … Je dirais même parlons un peu des aprioris, des idées reçues que nous avons sur la sécurité affective de l’enfant. 

J’ai entendu :

Un enfant qui ne sort jamais de chez lui va avoir peur de tout 

Un enfant qui reste accroché aux bras de sa mère ne sera pas sociable 

Il est bon pour l’enfant d’aller dans les bras des autres « ça le sociabilise »

Il pleure car il ne veut pas aller dormir chez sa grande tante qu’il ne connait que depuis 1h ? C’est pas grave il s’y fera. 

Hugo arrête de pleurer je suis avec des amis va jouer avec ta cousine, elle est gentille ta cousine. 

J’ai vu : 

Des enfants passer de bras en bras de personnes plus ou moins connues durant plusieurs heures 

Des enfants pleurer et réclamer leurs parents mais que l’on maintient tout de même sur les genoux de Mamie Janette [en plus elle pince fort les joues des enfants mamie Janette !] 

Des enfants qui reçoivent de [gros ] bisous [baveux] d’étrangers

Des enfants qu’on oblige à embrasser des étrangers 

On a tous entendu ou assisté à une de ces scènes au moins une fois dans notre vie.

Pour être tout à fait honnête, on a même peut être été acteur dans une de ces scènes au moins une fois dans notre vie. 
D’ailleurs, ces scènes ne nous « dérangent » pas toujours, pas tant que ça en tout cas. Apres tout « il faut bien qu’ils se détachent un peu de leurs parents ces enfants ! ».  

OUI MAIS !

Pour parvenir à se détacher, à gagner en autonomie et à faire des expériences l’enfant a besoin de sécurité affective, de repères et de confiance en soi. 

Il ne suffit pas de le jeter violemment dans la foule [aller vole petit oiseau!]. La construction psychologique d’un enfant est complexe et les recherches et pédagogies nouvelles tendent à la comprendre et la respecter du mieux possible. 

Comme nous l’explique Winnicott dans la fonction des soins maternels :

« Des soins maternels satisfaisants, il découle l’édification chez l’enfant d’un sentiment de continuité d’être, base de la force du moi ; alors que chaque carence des soins aboutit à une interruption de ce sentiment de continuité d’être.» 

Il est donc contre-productif [pour ne pas dire inutile] d’essayer de détacher brutalement l’enfant de ses repères en vue de le rendre « plus autonome » ou « plus ouvert aux autres« . 
Une séparation brutale, l’abandon, et l’indisponibilité physique, psychique ou affective de l’adulte peut provoquer chez lui une forme d’insécurité affective. 

Comment se caractérise la sécurité affective chez l’enfant grandissant:

Épanouissement social, cognitif et moteur, bien être, confiance en soi et en les autres. Ce sont des enfants qui n’ont pas peur de faire de nouvelles expériences, qui peuvent échouer et recommencer jusqu’à ce qu’ils atteignent leur but. Ils semblent grandir sereinement, ils ont confiance en eux et en l’adulte. 

Comment se caractérise l’insécurité affective chez l’enfant grandissant :

Angoisse, mauvaise estime de soi, perte de confiance en l’autre , difficulté à s’attacher, pleurs ou encore isolement. Ces enfants eprouvent des difficultés à se sentir bien dans les lieux inconnus ou avec des personnes plus ou moins étrangères. Il peuvent se sentir en insécurité en l’absence de leurs parents. 

Mais alors qu’elle est donc la recette pour construire un enfant SECURE ? 



Créer des Repères dans l’espace : 

En essayant de toujours proposer la même place à l’enfant à table, au dortoir ou lors des soins. De lui réserver un endroit particulier bien à lui pour s’asseoir en classe ou pour pendre ses affaires à un portemanteaux. De passer par le même chemin pour aller au parc ou à la crèche. 

Créer des Repères dans le temps :

En essayant de mettre en place des rituels qui vont permettre à l’enfant d’anticiper, de passer d’un temps à un autre sereinement et surtout de repérer les différents moments de la journée. Ils peuvent se caractériser sous plusieurs formes : mettre la table, lire une histoire, faire un câlin, chanter une chanson. Ils peuvent se créer et se construire avec l’enfant. En lui proposant un planning assez fixe de ses journées ou de ses semaines. Un planning dans lequel le déroulement des journées est stable. 

Créer des Repères visuels : 

En essayant de créer des « guides » visuels souvent par le biais de photos ou de façon d’organiser les espaces. Par exemple en affichant des photos des enfants sous leurs portemanteaux, en créant un lieu où serait affiché les photos des enfants et personnels absents ce jour. En signifiant de façon visuelle l’endroit où ranger les jouets, ou les chaussures. 

Créer des Repères des personnes : 

En essayant de limiter le nombre de personnes qui va s’occuper de l’enfant et en favorisant la relation duelle et privilégiée. En garantissant que les professionnels qui s’occupent de l’enfant s’engagent à nouer une relation individuelle qui permettra à l’enfant de ne pas se sentir psychiquement seul. 
Vous l’aurez compris la sécurité affective se construit dès les premiers instant de la vie et chaque jour qui suivent. C’est dans les petites attentions, les moments les plus importants ou bien les plus insignifiants que nous pouvons, nous professionnels accompagner l’enfant à prendre confiance en lui, à développer son autonomie et à partir à la découverte du monde sous le regard bienveillant de nos yeux d’adulte. Car oui l’enfant doit pouvoir se rassurer par la simple présence de l’adulte mais aussi se sentir exister à ses yeux! 

  1. Écrit par Marine 

1 an à la crèche…

Parce que nous sommes en fin d’année il est l’heure de faire le bilan. Que se passe-t-il pendant une année a la crèche ?

Septembre :

C’est la rentrée, les adaptations, la période de familiarisation. C’est une dure période car nous devons accueillir de nouveaux enfants et de nouveaux parents, et établir une relation de confiance. Une relation de confiance tout en gardant la juste distance professionnelle, pas évident quand on accueil des petits bouts de tout juste 3 mois.
Et puis il y a le travail avec une nouvelle équipe, faut que chacun trouve sa place, comprenne le fonctionnement de l’autre etc.
Septembre est le mois du tissage de liens et de gestion des émotions.

Octobre :

Ça y est tout le monde commence a bien se connaître, les professionnels et les enfants, les parents et les professionnels et les professionnels entre eux.
On commence a poser la journée type, les repères pour les enfants, les moments forts. On rentre dans le vif du sujet l’accompagnement de l’enfant dans son quotidien.
C’est un mois un peu paisible.

Novembre :

Aouch le mauvais temps arrive, les jours raccourcissent, les lots de maladies pointes leur nez (bronchio, angine, gastro, etc.). Qui dit maladies dit enfants patraque, de mauvaise humeur… Des professionnels qui s’agacent parce qu’ils ne comprennent pas pourquoi les parents ne gardent pas leurs enfants malades…
Le mois de novembre est un mois particulier, la fatigue arrive, les enfants et les professionnels commencent a accusé le coup des dernières vacances d’été, tout le monde est un peu a fleur de peau. C’est un mois de moins bien.

Décembre :

Alors là, l’euphorie arrive, décembre rime avec Noël. Tous les professionnels s’activent a faire les décorations sur les murs, les vitres etc. On sort les activités avec les paillettes pour les enfants. Et puis le sapin arrive, les enfants le décorent. Sans oublier la fameuse fête de fin d’année. Tout le monde va bien.
C’est le mois de l’apaisement et de la bonne humeur.

Janvier :

Retour de vacances pour une grande majorité des enfants, si ce n’est pas tous si la structure a fermé. Les enfants sont passés de bras en bras, ils ont été le centre de l’intention, le retour a la crèche est compliqué… Il faut tout reprendre les repères, les rituels, tout reexpliquer les règles etc. Bref on recommence un peu a zéro.
C’est le mois de la répétition.

Février :

Le mois où les enfants nous montre qu’ils ont grandit. C’est une période difficile car les enfants par leur comportement nous montrent qu’ils ont besoin d’autres choses. Il faut que les professionnels sortent de leur zone de confort, se remettent au travail, et commencent une remise en question, pas toujours facile.
Mais afin que l’année se poursuive dans les meilleurs conditions possibles il faut absolument prendre en compte ce que les enfants essaient de nous faire comprendre en se tapant, mordant, en montant sur les meubles etc. Il faut repenser l’aménagement de l’espace, les rituels etc.
Bref un mois ou les enfants et les professionnels ont les fesses entre deux chaises.

Mars & Avril :

Si les professionnels ont su répondre aux besoins des enfants, c’est 2 mois seront paisibles, le calme après la tempête où le groupe recommence a se poser. Les beaux jours arrivent, les journées se rallongent. On peut commencer a profiter du jardin un peu plus longuement. 
Mars et avril se sont 2 mois agréables.

Mai & Juin : 

Au mois de Mai fait ce qu’il te plaît 😉 à croire que les enfants connaissent déjà cette expression, car c’est le mois où dans chaque section les enfants commencent a avoir fait le tour de leur espace. Certains bout de choux n’ont pas eu de vacances depuis Noël, la fatigue de la collectivité commence à se faire sentir. On commence à avoir fait le tour dans nos propositions d’activités, la salle de vie a déjà était aménagé et réaménagé 2 ou 3 fois… alors comment gérer cette période ? Moi j’aime bien détourner les jeux, proposer des journées exceptionnelles, si ce n’est pas déjà fait proposer des ateliers avec âge mélangé, etc. Il faut être créatif pendant ces 2 mois, observer les enfants pour s’inspirer de leurs centres d’intérêt du moment. 

Juillet : 

Pour les crèches qui ferment c’est le mois de la délivrance. Les professionnels commencent a se projeter dans la section où ils seront en septembre, il y a moins d’enfants, il y a les moments émotions avec les enfants de chez les grands qui partent définitivement. C’est le mois du bilan, où on peut se demander est-ce que c’était une année réussi ou non ? Qu’est-ce que j’ai appris de mes collègues ? Etc. Ce petit bilan est un bon exercice de remise en question et prise de recul sur nôtre de l’année. 

Août : 

Pour les crèches qui ne ferment pas, c’est les changements d’équipe, le passage des enfants dans leur nouvelle section, le début des adaptations chez les bébés, une nouvelle année qui recommence, en quelque sorte.

Mais en attendant que cette nouvelle année recommence, je vous souhaite a tous de très bonnes vacances 🙂 
Écrit par Coralie Nardeau